Lettre d'information de mars 2022



Chère Madame, Cher Monsieur, 

Dans la continuité de mon rapport « ODD, TOUT EST LIÉ ! » remis au Premier ministre et à la ministre de la Transition écologique le mois dernier, j’ai mobilisé une centaine d’acteurs autour d'une tribune afin de témoigner de notre engagement pour la réalisation de l'Agenda 2030. Dans cette dynamique, je multiplie les interventions afin de faire connaître et promouvoir les ODD. A ce titre, je suis intervenue au webinaire des Femmes Inspirantes pour la Décennie d’Action et à un séminaire sur “la co-construction du bien commun en actions : quelle place des acteurs académiques ?” organisé par le think tank Le Rameau et l’Institut de Recherche de la Caisse des Dépôts. 

Autre temps fort, nous nous sommes retrouvés le 9 mars pour la journée de travail « Ambitions France-Arménie » en présence du Président de la République Emmanuel Macron, du Premier ministre arménien Nikol Pashinian et du porte-parole du Gouvernement Gabriel Attal, au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères autour de la coopération franco-arménienne, à l’occasion des 30 ans des relations diplomatiques entre nos deux pays. La veille, afin de célébrer la journée internationale des droits des femmes, j'ai reçu lors d’un petit-déjeuner à l’Assemblée nationale, des femmes entrepreneuses et engagées de la circonscription pour échanger sur nos parcours et expériences. 

En circonscription, j’ai eu le plaisir d'accueillir Bérangère Abba, secrétaire d'Etat chargée de la Biodiversité, au siège de la Gendarmerie nationale à Issy pour la signature de la première convention de partenariat sur le renforcement de la coopération avec l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Direction générale de la Gendarmerie nationale. 

Enfin, je partage avec vous mes deux pépites du mois : Nathalie Guyard, isséenne depuis 30 ans, qui a ouvert sa librairie, la Librairie Nati, dans le quartier Sainte-Lucie à Issy le 15 octobre dernier, avec une volonté affirmée de donner le goût de la lecture à notre jeunesse et Michel Pazoumian, vice-président du Fonds Arménien pendant 20 ans, décoré de la Légion d’Honneur par Gabriel Attal pour son engagement.   

Bien cordialement,  


 

























Florence Provendier 
Députée des Hauts-de-Seine

Pour vous inscrire à mes prochaines lettres d'information, c'est par ici :  florenceprovendier.fr

"ODD, TOUT EST LIÉ !"   

🌎 Tribune : " Qu'attendons-nous pour nous emparer de l'Agenda 2030 ? Il nous reste 8 ans pour agir ! "

Près d'une centaine d'acteurs aussi différents que complémentaires qui partagent la même envie d'oeuvrer pour l'intérêt général sont signataires de cette tribune.   

L
Agenda 2030, adopté par les 193 pays de l’ONU en 2015, se structure autour de 17 objectifs de développement durable (ODD) qui définissent des priorités mondiales à horizon 2030, pour un monde plus durable et solidaire. De son côté, la France a élaboré en 2019 une feuille de route en concertation avec la société civile adaptée aux singularités nationales. A ce jour, seulement 10% des Françaises et Français connaissent les ODD et la feuille de route reste confidentielle. Il est temps de la sortir de la boîte à gants.

Face aux défis environnementaux, technologiques, démocratiques, économiques et sociaux, les attentes de la population ont évolué et les ODD sont la clé pour y répondre. Nous l’avons vu, nous l’avons vécu, l’épisode des Gilets Jaunes a démontré à quel point la transition écologique ne peut s’opérer sans une transition économique et sociale et combien il peut être difficile de concilier des objectifs tout aussi prioritaires que contradictoires. L’Agenda 2030 intègre cette complexité et permet d’expliquer les choix de l’action publique pour une meilleure cohésion sociale. Plus encore, ce mouvement nous a rappelé le besoin urgent de renouveler la participation citoyenne.

Cette grammaire commune à toutes les parties prenantes (entreprises, associations, institutions, collectivités, citoyens, etc.) encourage le dialogue et les partenariats. Les ODD constituent une approche systémique qui vise à pallier les fractures de la société tout en regagnant la voie de la prospérité pour toutes et tous. De nombreux acteurs, à commencer par ceux de l’entreprise et de la finance, ont déjà commencé à s’en emparer et attendent d’être soutenus au plus haut niveau de l’Etat pour passer à la vitesse supérieure.


De plus, la crise sanitaire et la guerre en Ukraine ont mis en exergue la dépendance de l’Europe vis-à-vis d’autres puissances étrangères ainsi que sa vulnérabilité aux chocs macro-économiques et géopolitiques. Elles exacerbent les défis écologiques, démographiques, creusent les inégalités et nous font prendre conscience que tout est lié...



 🌎Article dans RSE magazine

 🌎 Femmes Inspirantes pour la Décennie d’Action #FIDA2022


Ravie d’avoir participé au webinaire des Femmes Inspirantes pour la Décennie d’Action #FIDA2022 sur le thème “Avenir durable et responsabilité des entreprises, les femmes en parlent”, organisé par l’Agence pour la promotion des ODD présidée par Razak Oba. Ce fut une belle opportunité d’échanger sur nos parcours, nos expériences et moyens d’action pour favoriser un monde plus juste et plus durable notamment sur la réalisation des ODD 5 (égalité des sexes), 10 (réduction des inégalités mondiales) et 13 (lutte contre le changement climatique). 

 🌎Séminaire sur “la co-construction du bien commun en actions : quelle place des acteurs académiques ?” 


Échanges constructifs lors de ce séminaire de recherche organisé par le think tank Le Rameau et l’Institut de Recherche de la Caisse des Dépôts. J’ai eu l’opportunité de présenter les conclusions de mon rapport sur les ODD et de montrer comment ils contribuent au bien commun. Je suis convaincue que nous devons encourager la co-construction entre la recherche et les acteurs de terrain pour mieux servir l’intérêt général. 

Le mois de mars à l'Assemblée nationale

🏛Ambitions France-Arménie

Au ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères avec mes collègues parlementaires pour une journée de travail autour de la coopération franco-arménienne, à l’occasion des 30 ans des relations diplomatiques et fraternelles entre nos deux pays.

Cette rencontre s’inscrit à la suite de la signature de la Feuille de route franco-arménienne par les gouvernements français et arménien le 9 décembre 2021. Elle a pour objectif de rassembler l’ensemble des acteurs politiques, économiques, universitaires, associatifs afin de discuter très concrètement de projets de coopération en cours ou à venir sur des thématiques clés comme l’économie, le développement durable, les nouvelles technologies, le tourisme, l’éducation, la jeunesse, la culture, le sport et la santé.

A ce jour, près de 200 projets entre la France et l’Arménie ont été mis en place.

Le Président Emmanuel Macron a annoncé la création d'un fonds de concours pour faire avancer les projets dédiés à l'Arménie.

Émotion lors de la clôture par le Président de la République  et le Premier ministre Nikol Pashinian avec Gabriel Attal.




🏛 Petit-déjeuner avec des femmes entrepreneuses  

#8 mars pour la journée internationale des droits des femmes, j’ai eu le plaisir de recevoir à l’Assemblée nationale des femmes inspirantes et entrepreneuses engagées de notre circonscription autour d'un petit-déjeuner d'échange sur nos expériences et parcours. Un beau moment de sororité et d'inspiration !



 




 


Le mois de mars en circonscription

Bérangère Abba secrétaire d’Etat à la Biodiversité à la DGGN  




C’est à la Direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN) d’Issy que s’est tenue la signature de la convention  « renforcement de la coopération dans la lutte contre les trafics illégaux d’espèces protégées » avec la secrétaire d’Etat à la Biodiversité, la Gendarmerie nationale et l’Office français de la biodiversité. Ce partenariat tripartite doit permettre de mieux protéger nos biens publics communs comme les espèces protégées. 

 Visite de la classe de CM2 de l'école La Fontaine à l'Assemblée nationale


Photo souvenir avec les élèves de CM2 de l’école La Fontaine d’Issy dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Lassay. J’ai répondu aux 27 questions qu’ils avaient préparées sur la vie députée mais aussi sur mon parfum de glace préféré. 


Les pépites du mois 

Entretien avec Nathalie Guyard de la Librairie Nati à Issy


Pourriez-vous nous raconter votre parcours ? 

J'ai tout d'abord travaillé 20 ans dans la petite enfance à Issy-les-Moulineaux dans une crèche associative. Puis, j’ai eu envie de changer de voie professionnelle et je trouvais que ce quartier d’Issy-les-Moulineaux, dans lequel je vis depuis une trentaine d’années, manquait d’offres culturelles. J’ai donc effectué une formation de libraire et ai trouvé un local pour ouvrir mon commerce.

Pourquoi avoir fait le choix de devenir libraire ? 

J’aime beaucoup la lecture, le contact humain et conseiller tel ou tel ouvrage notamment aux jeunes car j’ai à coeur de garder un lien avec ma vie d’avant. Ce qui m’intéresse c’est le projet pédagogique de long terme pour les enfants comme les adultes. Plusieurs objectifs pour ma librairie : créer un espace jeunesse mais aussi un commerce de quartier où l’on se sente bien, où l’on a envie d’aller, un véritable cocon dès que l’on passe le pas de la porte - j’ai notamment choisi des meubles en bois pour créer une atmosphère chaleureuse - et enfin, proposer une offre de papeterie car pour moi littérature et écriture sont liées et doivent être accessibles à tous. 

Comment conseillez-vous les jeunes afin de développer leur appétence pour la lecture ? 

Les plus jeunes viennent souvent avec leurs parents. Je les invite alors à déambuler dans l’espace jeunesse, à regarder ce qui leur fait envie et puis, je leur parle un peu des livres qui semblent les intéresser pour bien les conseiller. Les jeunes adorent les mangas et certains auteurs proposent une adaptation de livres classiques en mangas, ce qui permet de les introduire à une littérature plus traditionnelle. De même, lorsque les adolescents viennent pour la première fois à la librairie, c’est le plus souvent pour commander leurs ouvrages scolaires, pas très motivés par les lectures qu’ils ont à faire. Je leur dis quelques mots sur les livres qu’ils commandent afin de les initier à certains auteurs, leur donner des repères et envie de les découvrir. J’ai remarqué que de nombreux jeunes viennent faire leur petit tour et j'en suis ravie car je souhaite que ma librairie soit un vrai espace de liberté, fasse partie de leur vie.

Quelques mots sur le Pass culture ? 

C’est une très belle initiative, elle permet d’attirer la jeunesse vers la lecture, de les inciter à se rendre en librairie. L’utilisation du Pass culture requiert quelques prérequis logistiques, il devrait pouvoir être utilisé dans ma librairie à la rentrée prochaine. 






Entretien avec Michel Pazoumian, vice-président du Fonds Arménien pendant 20 ans,
décoré de la Légion d'Honneur par Gabriel Attal 


Quel est votre parcours professionnel ?

Lors de mes études à l’ESSEC, j’ai eu la chance de rencontrer un professeur d’urbanisme exceptionnel et plutôt que de faire de la finance ou du marketing, je me suis passionné pour l’aménagement du territoire et l’urbanisme. J’ai débuté ma vie professionnelle dans les bureaux d’études de la Caisse des Dépôts de l’aménagement. Ensuite, je suis devenu délégué général de Procos, la plus grande fédération de commerce spécialisé. J’ai mis en place des études urbaines complètes, donnant une vision globale de la ville et des populations par quartier afin de mieux organiser le commerce des villes aussi bien en périphérie qu’en centre-ville. Dans la foulée, je me suis rendu compte que les villes manquaient de compétences en aménagement. J’ai ainsi eu l’autorisation de créer un bureau d’études parallèle, le cabinet Bérénice, qui travaille avec les collectivités territoriales pour redéfinir l’aménagement de la ville et l’organisation du commerce en fonction du projet de développement de la commune. 


Pouvez-nous nous parler de votre engagement pour l’Arménie ?

Quand vous naissez arménien, vous ne pouvez pas être insensible à l’histoire de vos grands-parents rescapés du génocide, vous ne pouvez pas ne pas vous engager. J’ai ainsi contribué à la création d’un groupement interprofessionnel arménien de manière à ce que les professionnels se retrouvent et s’entraident ainsi qu’à celle d’un Centre de Recherches sur la Diaspora Arménienne, dans le but de mieux faire connaître la culture arménienne. 

A la suite du tremblement de terre et de l’indépendance de l’Arménie, nous sommes allés sur place et nous avons constaté un vrai manque de formation de la population. Nous avons donc créé un centre de management. Je dis « nous » car ce que j’ai pu réaliser dans ma vie, je l’ai toujours fait en équipe. Pendant 16 ans, j’ai donné un cours sur l’urbanisme commercial pour apprendre à calculer un chiffre d’affaires, comment implanter, comment développer des commerces. 

Puis, en 2000, le président du Fonds Arménien m’a sollicité pour mes qualités d’organisateur. Pendant 20 ans, jusqu’à l’an dernier, j’étais vice-président du Fonds Arménien de France. J’étais en charge de manager l’équipe et d’apporter ce savoir-faire d’aménagement du territoire et d’urbanisme. J’ai mené beaucoup d’études dans toutes les régions d’Arménie pour mettre en place un phonéton annuel. Avec les dons et les legs, nous avons financé de nombreux projets comme des écoles, des adductions d’eau etc. J’ai contribué à ces choix d’aménagement dans ces régions et en particulier au Haut-Karabagh.


Quels sont vos projets actuels ? 

Aujourd'hui, j'ai trois grands projets : après avoir lancé le plus grand projet de coopération décentralisée entre des collectivités territoriales française et étrangère, un projet agro-pastoral qui s’appuie sur une grande ferme et qui a permis de développer une fromagerie avec des experts français et 7 petites fermettes ou coopératives rurales, nous avons lancé la filière fruitière. Ensuite, étant donné le peu de connaissances locales après la chute de l’URSS, nous nous sommes rendus compte que les jeunes n’étaient pas formés donc nous sommes en train de créer le premier lycée agricole, une ferme-école à la française. L’inauguration aura lieu au mois de septembre prochain. C’est une aventure qui ne fait que commencer : les cursus mis en place dans cette école du Tavoush se diffuseront ensuite dans les écoles de toutes les autres régions. J’espère que l’on va révolutionner l’enseignement agricole grâce au savoir-faire français ! Enfin, depuis la guerre, nous aidons les agriculteurs du Syunik et ce qu’il reste du Haut-Karabagh, qui ont perdu leurs alpages et animaux à se reconvertir. Nous distribuons des semences de blé à ceux qui ont encore de la terre et à ceux qui n’en ont plus, nous commençons à leur distribuer une serre villageoise de 100 m2 pour qu’ils puissent se nourrir et vendre leurs produits sur le marché local. Dans cette région du sud, il y a un vrai manque d’accès à l’eau donc nous faisons aussi des petites adductions d’eau. 

Le 9 décembre 2021, il y a eu la signature d’un grand accord entre la France et l’Arménie et avec mon équipe nous sommes très proactifs pour travailler avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, l’Agence française de développement en vue de développer de nouveaux projets novateurs portés par l’expertise française. 


Que représente la Légion d’Honneur pour vous ? 

Je suis très heureux d’avoir reçu cette décoration car j’adore la France, ce qu’elle a offert à mes grands-parents et à mes parents, à nos familles à savoir la possibilité de nous développer, de créer des métiers. J'ai toujours eu à coeur de créer du lien entre nos deux pays, d'exporter le savoir-faire français en Arménie. Je suis l’un des artisans de l'amitié franco-arménienne et cette Légion d'Honneur est une façon de me remercier pour cet engagement de longue date et que je continuerai à porter. 

Restons en contact : 
✉️e-mail : florence.provendier@assemblee-nationale.fr
📬courrier 24, rue du Gouverneur Général Eboué - 92130 Issy-les-Moulineaux / 126, rue de l'Université - 75007 Paris 
☎️téléphone :  01 40 63 95 09
🌐site internet : florence.provendier.fr
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